Lithia Maxwell, Nymphe

Lithia est une jeune femme dont la taille avoisine facilement le mètre soixante. Sa corpulence, quant à elle, pourrait être assimilée à quelque chose de fin, où l'on peut néanmoins deviner une certaine présence de muscle ainsi que des formes convenables même si ses vêtements ne sont pas là pour les mettre toujours en valeurs. Une peau pâle et légèrement rosée vient ajouter un certain charme à la demoiselle. L'aura qu'elle dégage est douce, non sans rappeler sa race. Elle possède une certaine prestance bien que par son gabarit on pourrait s'en étonner, mais ça ne l'empêche pas d'être respectée par des êtres plus grands.

Ensuite passons à la description de sa tête. Un visage arrondi, encore jeune, entouré d'une chevelure blonde aux reflets roux au touché de satin. Ils sont longs, cascadant vers le bas de son dos, alors qu'une frange prend place sur son front, cachant ce dernier. La jeune demoiselle les laisse le plus souvent libre, mais se permet parfois quelques coiffures allant du plus simple au plus compliqué. Sa chevelure cache des oreilles où des boucles pendantes sont mises, sans que ses oreilles ne soient percées. Sous cette masse claire, ce sont deux orbes bleues qui observent avec une certaine douceur. Ses sourcils sont d'une teinte plus sombre que ces cheveux, se laissant percevoir malgré la frange. Elle possède également un nez droit, ainsi que de fines lèvres rosées souvent étirées en un petit sourire.

Elle n'a pas de préférence vestimentaire, portant généralement des tenues simples et féminines. Elle ne s'embarrasse pas de préférence de couleurs. Enfin, facile niveau vestimentaire, elle peut porter de tout sans gêne, de même que porter des vêtements masculins ne sera pas embêtant.

 

Pour Lithia, une femme est une personne aussi forte que l'homme, voir même plus, n'appréciant pas vraiment la compagnie de ces derniers par ailleurs. Elle ne se laissera pas marcher sur les pieds, d'aucunes façons, de même qu'elle n'apprécie pas qu'on s'invite de soi-même dans son espace vital. Elle n'a pas de penchant se référant à la violence, du moins pas physique, de toute façon, elle n'est pas dotée d'une fore extraordinaire et ne souhaite pas vraiment perdre le peu de crédibilité qu'il lui reste devant quelqu'un qu'elle souhaite remettre à sa place.

Mais en cherchant bien, la demoiselle peut se montrer plus douce et maternelle qu'elle ne le dit avec les autres, aidant sans retour les gens qui en ont besoin sans chercher le moindre retour.  D'ailleurs et lorsqu'elle le peut, une attitude stoïque, qui la poussera à accepter tout événement qui pourrait lui arriver, même les plus étranges. Cette façon de faire lui st souvent reprocher par ses proches, puisque celle-ci l'entraîne à « oublier » sa propre personne pour les autres, même si cela lui permet d'affronter des évènements et de les accepter plus facilement et rapidement que les autres, même si c'est elle la victime. Ce qui est assez déstabilisant en sachant qu'elle n'aura aucune peur de mourir ou d'affronter certains problèmes. Mais cela n'est pas à pousser jusqu'au point d'être réellement suicidaire, elle ne le fait pas parce qu'elle à un réel souhait de mourir, mais bien pour les autres.  

La blondinette n'avouera pas facilement apprécier quelqu'un, même si cela peut paraître évident. Pourquoi ? Parce qu'elle n'a pas envie de s'attacher. Son pouvoir de lien est pour elle quelque chose que Lithia ne souhaite pas échanger quelque chose pour quelqu'un qui n'en vaut pas la peine. Têtue comme une mule, il fallait un peu sans douter, elle n'aime pas avoir tord. La nymphe a la capacité de garder un secret, aimant par dessus tout les garder comme des bien précieux, tout comme ses boucles d'oreilles.

Bien qu'assez distante malgré sa race, la nymphe n'en reste pas froide ni déplaisante, essayant de rester courtoise voir même un tantinet joueuse lorsque la situation y prête à porter. Capable de mentir sans sourciller, que ce soit pour se défaire d'une situation qui ne lui plait pas ou pour d'autres, la demoiselle ne se gênera pas pour jouer la comédie. Elle n'a pas le besoin d'être entourée, comme en aurait peut-être envie les nymphes de l'eau et se contente de ce qu'elle a sans broncher.  

Lithia se fiche littéralement de la race de la personne qui est en face d'elle, tant qu'il ne lui fait rien elle ne lui fera rien et ne lui en voudra pas. Il sera donc rare de la voir regarder quelqu'un de travers dès la première rencontre malgré une certaine distance à peine perceptible envers les humains, hommes. Et en parlant de regard, elle est totalement aveugle au moindre signe de drague ou même de matage, pas par habitude ou de « je-m'en-foutisme », la jeune blonde ne s'en rend tout simplement pas compte.

Il y a quelques légendes, dans ce monde, cela en résulta certaine crainte. Des femmes capable de séduire des hommes. On n'en sait pas vraiment d'où leur est venu cette bêtise, mais désormais, certaines femmes vivantes avec les humains, ou celle trainant dans les forêts étaient suspectées bien plus facilement. Pourtant une véritable nymphe vivait dans la forêt et aussi étrange que cela fut possible, elle s'était liée à un vieux chêne millénaire, et restait là, à s'occuper de lui. Un léger ruisseau parcourrait la forêt, passant proche de ce dernier et permettait à la nymphe de garder ses forces assez hautes.

Cette jeune demoiselle avait pourtant souhaité rester simple. Ne voulant pas s'encombrer d'une grande fratrie, n'ayant fait qu'une enfant, une petite fille ayant les yeux du géniteur. La jeune mère n'avait pour ainsi dire garder aucune nouvelle de cet homme, l'ayant utilisé pour avoir l'enfant. Un homme qui avait plu à la jeune femme, suffisamment pour qu'elle lui permette de l'approcher. Lithia était pourtant une enfant gâtée d'amour par sa mère. Elle ne la délaissait jamais. C'était sa fille à elle seule, la gardant jalousement des yeux des autres. Cette petite demoiselle n'avait pas le droit de quitter la forêt, s'appliquant à acquérir des connaissances sur les plantes et ses pouvoirs.

Pourtant. Si la mère avait le droit de s'approcher des inconnus, le dernier qu'elle vit ne fut pas un pauvre clampin. Ce fut celui qui avait « aidé » à la conception de Lithia. La plus vieille avait chanté avant son arrivé, sans savoir qu'il était là. Qu'elle ne fut pas sa surprise alors qu'armé d'un fusil, il s'approcha d'elle. La nature semblait intact du touché de l'homme ce qui étonna le chasseur. La jeune femme ne parut pourtant pas le moins effrayée par le fusil et par la dague qu'il portait. Il s'arrêta alors pour l'observer, se doutant bien de sa nature non-humaine après tout ce temps et lui demanda de partir avec lui hors de cette endroit. La jeune femme lui sourit avant de secouer la tête, lui indiquant qu'il était impossible pour elle de quitter les lieux. Elle se contenta de lui recommander de ne pas lui redemander ce genre de faveur avant de le voir partir.

Pourtant, le jeune homme ne se laissa pas abattre et revint une nouvelle fois à sa rencontre, une fleur à la main. Il la lui tendit en lui disant que son cœur était sien et qu'il aimerait qu'elle soit sienne, mais elle le rejeta.

-Je ne le serai jamais, ni bientôt, ni dans le futur, ni prochainement.

Et il repartit comme la première fois.
La mère et la fille crut qu'il allait finir par rameuter d'autres personnes, mais il n'en fut rien. Malheureusement, pour le coup, elle aurait voulu que ce soit le cas. Le jeune garçon tenait dans sa main une hache aussi aiguisée qu'une épée. Il l'attrapa par la main avant de la garder avec lui. Un premier coup s’abat sur le tronc, suivit d'autres, sous les yeux de la pauvre nymphe.  

-Maintenant que ton arbre est mort, tu m'appartiens.

En pleure, la mère, se laissa tomber sur le sol, avant de se faire attraper le bras par le jeune homme. Il la guida à travers la forêt, alors que ses cheveux devenaient de plus en plus étranges, prenant une couleur semblable à celle de l'arbre tombé. Lorsqu'elle fit un pas hors des arbres, elle chuta contre terre, ses cheveux étant devenus totalement marrons et son corps disparaissait lentement laissant à la place une jeune fleur argenté s'ouvrant doucement à la lueur de la lune.

Lithia la vit avant de regarder l'homme qui venait d'assassiner la personne qui lui avait tout appris et qui lui avait donné la vie. En pleure, elle s'écroula à côté de la fleur, apposant ses main autour de celle-ci avant de se mettre à chanter. L'homme partit laissant la dépouille de la hache au sol. La plus jeune n'en avait plus rien à faire de lui. La mort n'était pas la meilleure solution pour lui et il aurait sa propre punition plus tard. C'est ainsi que la jeune fille se décida à partir sur Arméria, sans chercher à découvrir d'autres êtres de sa race.