Arméria Renaissance


 
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 Ça tomberai presque bien tien! [le petit Vlad]

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Le croque mitaine

Le croque mitaine
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MessageSujet: Ça tomberai presque bien tien! [le petit Vlad]   Ça tomberai presque bien tien! [le petit Vlad] EmptyLun 6 Juil - 1:53

Ça tomberai presque bien tien!



Vlad Himei
Croque mitaine


Les saligots de bougre de babouin mal cuit assaisonné à la cassonade de muradre pourri de la saint pétigré de charlemagne ! BORDEL ! Je me casse le cu à faire ces putains de potion qui me font pioté au moins trois jours tout ça pour quoi ?! Pour que mes deux cobayes restant meurent de faim ! Depuis quand ça a besoin de manger ces bestioles hein ? Les potions ça ne les nourris pas ?! Et qui va tester ma potion de philtre d’amour fougueux hein ? Pour une fois que j’allais leur faire essayer une potion aux influences mental positif ! Merde quoi ! Ça me donne envie de tuer quelqu’un.  Oh tiens cette employer qui n’est pas foutue de rangers les choses correctement… Et qui entre sans permissions… Je sors mon arme et lui tire une balle dans la tête sans crier gare avant de soupirer de soulagement suivit d’un sourire.

« Aaaah… ça fait de ces bien fou… Depuis le temps que je voulais le tuer ce con. »

Je m’allume un cigare et fait retentir une cloche.

« BLAIREAU DE ZEPHIR ! RAMÈNE TA FRAISE ET DÉBARRASSE MOI DE CE CORPS ! »

Je regarde le nouveau cadavre de haut en bas en pestant.

« Il me donne même pas faim ce macaque. »

Je tire une bonne latte et tâte les visages des deux cobayes que j’ai découverts mort ce matin avec le bout de mon pistolet quand un coup de feu vient  de partir tout seul dans la joue, ce qui fait sursauter le sorcier qui tente de trouver un moyen de se débarrasser du corps.

« Oups… Partie tout seule celui-là. »

Je me tourne vers mon employé préférée et l’encourage à continuer pleinement son travail.

« Grouille le blaireau je n’ai pas que ça à foutre ! Il te reste des droguer qui seraient capable d’avaler n’importe quoi ? »

Le jeunot avale difficilement sa salive et fait un non de tête.

« Vous… Vous les avez tous tué monsieur… Il ne me reste comme client que des jeunots qui veulent se la jouer cool en prenant vos drogues… »

« Tssss… Si tu ne serais mon meilleur vendeur j’t’aurais tiré une balle dans tes burnes le blaireau… »

Alors que j’allais me contenter de lui donner un coup sur la tête, une petite sonnette connue me force à sortir de l’arrière magasin dont l’entrée n’est connue que par moi et le peu de personnel qui me reste. Un potentiel client qui venait d’entrer, j’attends qu’il puisse s’enfoncer un peu plus loin dans le magasin pour passer par la trappe magique qui me fait arriver de nul par derrière l’accueille du magasin. Normalement le magasin devrait être fermé, mais le con que je viens de tuer avait oublié de fermé derrière lui, j’ai VRAIMENT bien fait de le descendre. Prenant  un aura d’elfe, je m’affale sur le fauteuil avec le cigare en bouche et surveille le nouveau d’un coin de l’œil essayant discrètement de lire dans ses pensées afin d’essayer de savoir si c’est un client apte pour les marchandises honnête ou plutôt malhonnête. Vêtue d’une chemise noir, suivit d’une cravate grise et d’un veston de la même couleur, le pantalon noir avec les chaussures de ville qui corresponde posé sur mon bureau, les deux mains ganté entrelacé entre elle posé sur mon ventre je prends enfin la parole d’un air agacé.

« C’est urgent ? Normalement le magasin n’est pas encore ouvert mais un crétin de livreur à oublier de fermer derrière lui. Ça ouvre dans une heure. »

Ouais le piaf est allé chasser de la viande et reviendra dans une heure, c’est lui en quelque sorte le panneau close ou open. Quand il est là c’est ouvert quand il n’est pas là c’est fermé. Mais ça bien sur personne ne peut le deviner. Toute façon quand il verra que je suis en contact avec un humanoïde il reviendra au galop, c’est un bon petit oiseau bien dressé après tout.


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MessageSujet: Re: Ça tomberai presque bien tien! [le petit Vlad]   Ça tomberai presque bien tien! [le petit Vlad] EmptyMer 8 Juil - 12:11






Ca tomberait presque bien...
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Sept heures du matin… Aube naissante au loin. Les stries parme et dorées s’effeuillent docilement sur le passage de leur souverain, en cette matinée d’été, il clamera bientôt haut dans les cieux sa toute puissance, écrasant son impitoyable poing de chaleur sur la masse des mortels suants. Ca n’était pas comme si tous le fuyaient. Dans les rues, sur les bancs publics, ou sur les gazons jaunes et secs des parcs, on pouvait voir pulluler quelques peaux pâles en quête de bronzage. On admirait une épaule savamment dégagée, des torses huileux délibérément exposés, des muscles qui se plient et se tordent sous le lancer d’une balle, lors d’une partie de volley… où une cuisse charnue subtilement dévoilée, parfois un peu trop pour ne pas troubler ceux qui s’y attardent. Qu’on lise un bon livre ou s’extasie les papilles autour des barbecues fumants, il y a avait toujours une bonne raison de venir profiter du beau temps, cette chaleur meurtrière qui affamait les gosiers, asséchait la terre, cuisait les étourdis s’endormant sous son regard de feu, mais la fournaise n’était pas encore à craindre en cette aurore tardive.

Sept heures et demie, un coq chanta au loin. Les bruits de la ville s’éveillaient tranquillement. Dans la brume matinale se distinguaient les silhouettes fatiguées des premiers à affronter la journée. Il était là, lui aussi. Créature de la nuit qui ne se dévouait pas au sommeil. L’heure du lit avait déjà sonné pourtant, mais le voilà qui découchait, arpentant d’un pas souple la rue de pavée déserte. Une joggeuse effrénée dont la musique des écouteurs pépiait aux oreilles de l’attentif passa non loin de lui sans même le remarquer, ce qui était assez surprenant, il faut préciser. Surprenant oui, car malgré la petite vingtaine de degrés qui doucement, alourdissait l’air, son corps entier était dissimulé sous un épais manteau de daim noir. Le col remonté jusqu’à la naissance de son menton, le reste de son visage disparaissait sous un chapeau à bord large. Du dessous de la veste longue se distinguaient deux hautes bottes d’un cuir brun de tout à fait bonne facture, dont le poser caressait d’un doux bruit feutré le sol à chaque pas. Il marchait lentement, sans à-coups, mais on sentait comme une étourdissante lassitude émaner de tout son être. Aux premières heures du jour, il n’était déjà plus dans son monde rassurant de ténèbres, et tout en lui semblait se préparer à affronter un éminent danger.

Il était grand, le long cheveu blond tombant légèrement sur ses épaules et les yeux verts pâles. C’était un homme séduisant, pas autant que les représentants purs de sa race bien sûr, mais néanmoins désirable ; un véritable appât pour ses proies. Il ne devait pas avoir plus de trente ans d’existence, et n’en faisait pas moins de vingt physiquement. Ce qui l’avait conduit à repousser l’appel du sommeil pour sortir de jour n’était ni plus ni moins que le désir impétueux de satisfaire son égo dans la réjouissance de savoir qu’il serait utile à l’un de ses dirigeants. Servir les sang-pur était après tout dans l’ordre des choses, fût-il le traître héritier des Chinokami qui avait tourné le dos à son entière lignée, bien qu’étant conscient qu’il était leur unique descendant… Enfin, ces choses ne signifiaient que peu chez les immortels, ses parents auraient sûrement le goût et la hâte de donner au monde un prince ou une princesse de leur incestueuse union, effaçant le mépris qu’avait jeté sur leur nom la déchéance de leur indigne progéniture.
Ca n’était ni ses affaires, ni un motif suffisant pour se détourner de son devoir d’aristocrate, comme il ne cessait de se le rappeler mentalement. Il ne put réprimer un sourire privé sous le col de son manteau lorsqu’il arriva enfin face à la porte d’une petite maison sans prétention. La clef tourna dans la serrure, et la porte s’ouvrit.

La salle était plongée dans une faible lumière jaunâtre qui provenait des défauts des volets opaques. La pénombre engloutissait tout, ne laissant deviner sous ses rares jets de lumière que les quelques formes indistinctes du modeste mobilier. Le vampire ôta ses bottes et les posa contre le mur avant de refermer la porte à clef, puis traversa la salle à manger jusqu’à une haute bibliothèque. Ses doigts couverts d’un gant blanc pianotèrent sur une étagère poussiéreuse et trouvèrent un livre. Il appuya dessus, et le son typique d’un mécanisme qui se déclenche retentit, le faisant sourire. La bibliothèque toute entière trembla soudain et se décala sur le côté, ouvrant un accès dissimulé derrière vers une pièce au bas plafond. Pour y entrer, il dut voûter ses épaules et courber la tête sur le côté. La pénombre était totale, si ce n’était la faible lueur qui provenait du salon. Par-dessus les sifflotements des oiseaux au-dehors, on entendait distinctement une litanie inépuisable de faibles gémissements, ponctués de bruit de succion, et du feulement des draps, dans le fond de la salle. Les iris luisants du vampire ne purent, pendant quelques secondes, se détacher du touchant spectacle. Son maître était nonchalamment étendu sur le lit double, seul mobilier de la salle, la bouche accroché au cou frêle d’une jeune fille allongée à ses côtés. Derrière lui, dans l’indifférence totale mourrait une deuxième victime, dont le corps n’était plus agité que de maigres spasmes désespérés. Au pied du lit, un troisième corps était assis, nus, les jambes écartées, les bras ballants pudiquement sur son intimité, ne tenant plus en place que grâce à la cadavérique rigidité que la mort conférait. Sa nuque sans force avait collé son menton contre son buste pâle, ses cheveux cachant son visage. A plusieurs endroits sur son corps, pouvaient encore se voir des traces de multiples morsures dont le sang noir avait depuis séché.
Une odeur de sang et de funeste réjouissance embaumait la salle à en donner la nausée. L’homme contourna le cadavre et s’approcha du bord du lit, où le bras sans force de la dernière survivante pendait misérablement. Il s’assit sur les draps souillés, tenant encore dans sa main compatissante celle de la mourante, et attendit patiemment que le sang-pur ait fini de s’en repaître. Dérobant l'ultime gorgée, ce dernier exulta une plainte rauque tandis que la jeune fille poussait son dernier soupir.

Vlad continua d’observer quelques instants sa défunte victime, le regard perdu dans le vide. Un long filet de sang coulait le long de la commissure entrouverte de ses lèvres. Il laissa le noble vampire lui dégager les cheveux du visage, puis se laissa lourdement tomber sur les draps, poussant le corps froid loin de lui comme si soudainement la vue de la mort le répugnait.


« Vous vous sentez mieux, aujourd’hui ? » Osa l’aristocrate en arrachant la morte des draps, puis en y reprenant place, tandis que le sang pur se lovait dans la couverture, enlaçant son corps de ses bras.
Vlad ne répondit pas, et ferma son unique paupière. Une très bonne question, en effet. En une semaine, il avait absorbé plus de sang que son corps n’aurait dû en réclamer. Incapable de chasser, il avait du compter sur ce jeune et ambitieux vampire pour lui fournir ses proies, et l’abri qu’il occupait depuis, un beau logis, exposé sud, en plein cœur du quartier résidentiel. Que des criminels, avait-il insisté ! Il voulait décimer la population d’Arméria de ses plus vils éléments. Des hunters, des pirates, des mécréants, mais rien d’innocent… Les trois cadavres qui pourrissaient dans la chambre en étaient de beaux représentants. Mais en dépit de l’obscurité, des litres de sang ingurgités, l’acide brûlant l’avait dévoré de l’intérieur, ses organes, ses veines, chaque centimètre de sa peau l’avait fait souffrir horriblement, comme si son corps s’était transformé en enveloppe de douleur. Il dormait peu, après ses repas, quand il amassait assez de force pour contraindre ses cellules au silence, mais se faisait invariablement réveillé par une vague de douleur intense. Mais aujourd’hui, oui, il se sentait mieux.
Il avala sa salive, et parvint à trouver suffisamment de force pour que sa bouche se forme sur des mots, et que sa voix les prononce.

« Tu es… seul ? » Un douloureux murmure enroué s’échappa de sa gorge, le surprenant lui-même. Il ne s’était pas entendu depuis une semaine. La surprise marquait son timbre fatigué alors que chaque jour, à la même heure, l’homme était venu lui apporter son lot journalier de proies impies.
Le noble eut un sourire amusé, puis ôta son long manteau et commença à en fouiller les replis.
« J’ai pensé à autre chose, aujourd’hui… » De ses mains gantées de blanc, il sortit un sachet transparent, gonflé d’un liquide rouge qui ne portait pas à confusion sur sa nature. Délicatement, il glissa entre les lèvres du convalescent la tige de plastique qui lui permettrait d’aspirer le sang de la poche. « Cela devrait être plus efficace que les proies humaines. »
Sans ouvrir son œil, Vlad se laissa nourrir par la paille qu’il saisit entre ses dents, et aspira sa première gorgée de sang angélique. Une violente réaction manqua de le faire rejeter le nectar divin, mais il se retint, s’accrochant de toutes ses forces à ce maigre bout de plastique qui continua de déverser son contenu vertueux dans sa gorge. C'était un immonde délice, un délicieux calvaire que de boire ce breuvage aussi élogieux que répugnant, pour lui. La puissance que cette essence pouvait procurer était indéniable, et le vampire sentit ses accès de douleur se calmer. Il vida l’offrande sous le regard rassuré de son bienfaiteur, puis se détendit. « Tu m’as bien servi, Mathiès. » Soupira-t-il en s’assoupissant légèrement.

L’aristocrate parut soudain triste. Était-ce déjà fini ?

« N’y a-t-il rien d’autre que je puisse faire pour vous aider, Maître Chinokami ? »

Un grondement sourd lui répondit. Combien de fois lui avait-il demandé de ne pas l’appeler ainsi !? Il répugnait un tel titre, et encore plus d’entendre ce patronyme où il ne se reconnaissait pas, mais la force de protester lui manquait. Il sentait dans les trémolos inquiets de son congénère le désir de lui venir en aide, par tous les moyens possibles. Le désir égoïste d’obtenir la reconnaissance du sang-pur, d’être un peu plus qu’un numéro parmi la masse, et Vlad ne répugnait pas à utiliser les gens, surtout lorsqu’ils étaient aussi insistants. Il sourit à son tour, faiblement. « Tu es bizarre... Mais soit. Tu vas me prêter ton esprit… » Murmura-t-il, alors que le noble reprenait contenance et s’installait confortablement aux côté du sang-pur.


La vitrine n’avait rien de très détonnant dans cette rue sans passant. Quelques fioles en apparence inoffensive, un écriteau, un panneau de bois. Ce ne pouvait être qu’ici. Dans un souffle, le jeune homme s’approcha, son ombre déroba les couleurs de la devanture avant qu’il ne pousse la porte, et disparaisse à l’intérieur. Une clochette tinta son entrée. L’homme claqua sa langue, agacé par cette manie que les commerçants avaient de tuer tout le suspens, mais comme personne n’apparaissait pour venir le saluer, il s’enfonça plus en avant dans la boutique afin d’en observer les produits.

Son regard papillonnait sur les étiquettes des fioles lorsqu’un relent d’odeurs familières s’ébroua soudain dans la salle. Un fumet très similaire à celui qui envahissait la pièce où il dormait, très succinct cependant, alors que toute trace en disparurent rapidement et que l’aura d’un homme se fit intensément sentir derrière lui. Le client ne se retourna pas immédiatement, continuant de lire à la volée les noms des ingrédients sur les produits. Il n’en connaissait pas la moitié, et sa voix mentale devait même en écorcher plusieurs dans sa tête. Un rire privé s’échappa de ses lèvres d’un rose cendré, recouverte d’un léger gloss pour en polir le rebondi charnu. Il fit un pas de côté dans le but d’atteindre la deuxième étagère, mais manqua malencontreusement de trébucher. Ce corps qui n’était pas le sien était difficile à contrôler, d’autant plus qu’il n’était pas au mieux de sa forme. Son aliénation ne pourrait pas durer plus de quelques heures, il fallait qu’il agisse vite et reconduise son hôte en lieu sûr avant qu’il ne puisse plus la maintenir.

Alors qu’il prenait son temps pour s’efforcer de trouver ce qu’il cherchait par lui-même, une irrespirable odeur de tabac vint brusquement agresser ses sens décuplés, et il sentit sa vision de brouiller. Aussi acide que l’odeur de la fumée, la voix de soie du vendeur l’apostropha alors, et le client s’immobilisa.
Ce personnage avait de très vilaines manières, songea-t-il, tandis qu’il posait une main sur l’un des présentoirs afin de se soutenir. Son timbre était rauque et grave, la voix d’un homme de caractère, il n’en fallait pas moins de toute façon pour pouvoir supporter l’immonde poison qu’il avait entre les lèvres. Du coin de ses émeraudes, le vampire perçut la tenue fort formelle du tenancier, son attitude, sa présence imposante. Sa grossièreté et son évident agacement emplissaient la salle de son autorité de maître des lieux, qu’il était par ailleurs. Mais Vlad, sous les traits du noble, ne s’en formalisa pas. Il attendit quelques secondes que ses forces lui revinssent, et qu’il pût répondre à ce questionnement sous-songé de reproches, puis il salua l’homme d’un sourire aimable et inclina légèrement la tête.


« C’est regrettable. Je trouvais justement l’absence d’autres clients et l’heure improbable fort à propos, pour ma venue. » D’un coup de menton, il jeta sa chevelure blonde mi-longue sur le côté, et observant l’homme par-dessus son épaule, reprit. « Je n’aime pas faire perdre leur temps aux gens, peut-être allons-nous pouvoir rendre cette heure supplémentaire… lucrative ? » Sur cette question rhétorique, le vampire voulut se retourner, mais sa main tremblante emporta sur son passage une fiole de porcelaine rouge, qui roula du présentoir et se fracassa au sol, répandant sur le carrelage son contenu violacé.

Vlad observa à travers les yeux de son pair le méfait. Il apprécia par ce fait de pouvoir voir en trois dimensions, un luxe qui ne lui avait plus été permis depuis longtemps. C’était comme si on mettait soudain des lunettes à un myope, le monde apparaissait clairement, et les distances d’une précision étonnante. Bien sûr, ça n’était qu’une façade, une projection de l’esprit du noble vampire dans sa tête, et ne remplaçait pas la vision qu’il avait perdu. Son visage prit un air désolé, et faisant quelques pas pour s’éloigner, il s’inclina de nouveau face au vendeur.


« Ah, quel maladroit je fais... Laissez-moi réparer cette perte, votre prix sera le mien. » Le coin de ses lèvres s’étira imperceptiblement.


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MessageSujet: Re: Ça tomberai presque bien tien! [le petit Vlad]   Ça tomberai presque bien tien! [le petit Vlad] EmptySam 11 Juil - 14:06

Ça tomberai presque bien tien!



Vlad Himei
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Sincèrement…  C’est qui se rigolo ? J’avais beau connaitre les conditions pètes couille de bon vendeur ma tête montrait bien facilement que je le trouvais zarbi à parler comme un homme de l’aristocratie moyenâgeuse. Bien évidement je n’avais pas cette veine de pouvoir sentir son aura ou je ne sais quelle connerie pour savoir de quelle race il est et aussi quel âge environ il pourrait avoir. Comme d’hab’ fallait que je me fie à ma possibilité de lire dans les pensées. Je le fixe le cigare en bouche me foutant complètement que la première pensé de ce type est que l’odeur est désagréable. C’est mon magasin, il s’est pointé en dehors des ouvertures en le sachant pertinemment. Et sur ça pas besoin de lire dans les pensées, il le dit lui-même. Tssss… Encore un crétin que je vais devoir me coltiner… La journée risque d’être bien longue…Va encore falloir que je massacre des gens en douce la nuit pour me défouler. Des gens insignifiants auquel les habitants en ont rien à foutre et que leur disparition passera inaperçus… à force de me défouler sur les gens vont finir parce douter de quelque chose…Fais chier île à la con, je vais me contenter de passer la nuit dans la forêt, il n’y a que la bas que je peux calmer mes nerfs autrement qu’en tuant des êtres humanoïde, le piaf viendra avec moi, toute façon je n’aurais pas à lui demander il viendra lui-même. Je me met alors à râler dans une pseudo barbe imaginaire quand je l’entend déclarer qu’il aurait apparemment besoin de mes services de suite, à sa manière moyenâgeuse bien sûr.

« Mmphr… »

Ne le quittant pas du regard, lui et ces airs de bourge aux cheveux soyeux je tire une latte de mon cigare et garde malgré tout mon sang froid visualisant chaques potions que cette imbécile approche de trop près. Manquerais plus à ce qu’il me casse une fiole tien... Ah bah suffisait de demander tien ! Et comme si ça ne suffisait pas c’est la potions à gaz qui fait fuir les bêtes, un sorte d’insecticide, mais si il ne supporte pas déjà l’odeur de mon cigare alors je ne vous raconte pas la réaction qu’il pourra avoir quand il sentira l’odeur de la potion. Il risquera de tomber dans les vapes la fillette ! C’était la réaction de mes cobayes humains lorsque je testais le contenue sur eux. Sa tombais dans les pommes pour faire les morts, avec cette potion je fournis au client une poudre qui enlève les soi-disant cadavres de ceux qui n’ont pas pu fuir.

Dans tous les cas il fallait agir, d’un œil d’expert alors que l’odeur commence à monter pendant que le blondinet s’excuse, j’attrape une fiole doré et la lance vers lui de sorte qu’elle se brise sur le liquide violet qui commençait à virer au vert. Une fois la seconde potion en contact avec la première, le mélange annule l’effet de l’odeur et deviens un simple liquide de couleur violet pateux, invendable insignifiant un peu comme une purée de myrtille mais sans le gout. Une fois le magasin plus ou moins sauvé j’écrase mon cigare sur la table et attrape une sorte de seringue à tube large et m’approche du client que je snobe complètement pour le moment. J’aspire le contenue gluant grâce à la seringue et ramasse les morceaux de verre pour enfin revenir à l’accueil.

« Tsss… »

Une fois le contenue versé dans une fiole vierge je tourne enfin  mon regard froid sur le client, pour enfin lui répondre.

« En premiers lieu éloigne-toi des étagères tu veux… Tu me dois deux potions, celle que ta cassé et celle que j’ai dû utiliser pour éviter les dommages. Ça te fera en gros un total de 25 astres. »

Je le fixe toujours froidement croise les bras et reste debout, s’il y a bien une chose dont j’ai horreur c’est qu’on me pète les fioles avec les potions dont je me casse le cul à faire pour qu’il devienne enfin de compte qu’un contenue expérimental. Du coup je n’ai pas pu m’empêcher de prendre un air un poil moqueur.

« Bon ! Je ne veux pas dire mais l’heure supplémentaire est bien loin d’être bénéfique pour moi donc quoi d’autre ? Appart casser ma marchandise ? »


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Dernière édition par Le croque mitaine le Sam 24 Oct - 19:29, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Ça tomberai presque bien tien! [le petit Vlad]   Ça tomberai presque bien tien! [le petit Vlad] EmptyLun 13 Juil - 5:30






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L’incident avait jeté comme un… froid, dans la boutique. Un froid nauséabond et putride. Le blond retroussa ses narines sur le fumet, occupant toute sa concentration à ne pas en aspirer le moindre effluve car il sentait déjà son hôte blêmir, mais le magasinier s’empressa de réagir. Cette rapidité d’action avait eu son petit effet sur le client, qui avait entendu de nombreuses rumeurs sur cet imbuvable individu sans avoir voulu y croire avant d’avoir constaté la chose par lui-même, mais il ne faisait maintenant quasiment plus aucun doute que l’homme savait ce qu’il faisait. Et cette prestance, ce calme. Il émanait de sa démarche et de son maintien une arrogance qui n’était pas sans plaire au sang-pur.
Lorsqu’il fut plus proche de lui, et que la substance semblait ne plus attaquer l’air de son souffle aride, le vampire inspira discrètement en direction du tenancier. Aux senteurs boisées caractéristiques des elfes les plus éminents, se mêlaient les parfums menaçants des chairs torturées et des corps pourris. A croire que cet homme côtoyait les cadavres quotidiennement. Oui, la Faucheuse elle-même aurait été sa compagne de lit que Vlad n’en aurait pas été étonné, l’homme sentait la mort à plein nez, mais curieusement, il ne décelait pas d’odeurs de sang. Quelque part, cela rassura le vampire sur les négociations, il ne comptait pas abîmer l’enveloppe charnelle de son hôte en de vaines bagarres, encore moins en faire un instrument de dissection, et l’apothicaire avait un nom connu sur l’île des airs, son décès ne passerait pas aussi inaperçu que les manants insipides dont il s’était nourri cette semaine. Tant de corps, si peu d’intérêt, c’était assez navrant d’y penser, mais ceux-là devaient bien exister pour satisfaire les besoins des affamés de son espèce.

Docilement, songeant lui-aussi que c’était une bonne idée, Vlad se déplaça au centre du magasin, loin des étagères de fioles et de flacons. Il observa l’alchimiste qui venait ramasser ses dégâts, et même si l’admiration transpirait de ses yeux de jade, le vampire ne put s’empêcher de toiser d’un regard un brin hautain la silhouette racornie au sol en plein labeur de nettoyage.
Ceci fut vite expédié, cependant, et il ne restait de l’incident qu’une tâche informe, inodore, inoffensive.

Le client observa d’un œil amusé l’homme composer au mieux sa patience, semblant même faire exprès de se montrer le plus exécrable possible, comme si cela eût pu le faire abdiquer. Il ne se formalisait plus des marques d’irrévérences flagrantes qu’on pouvait lui infliger, ça n’était qu’une manière d’affirmer son autorité pour les gens à qui elle n’était pas acquise. Malgré tout, le râleur consentit à laisser l’importun visiteur s’exprimer, et Vlad hocha de nouveau la tête, poliment, avant de répondre d’une voix doucereuse, presque maladive.


« C’est une belle production que vous avez là… » Murmura-t-il en laissa son regard vagabonder sur les différentes fioles, cette fois, sans s’en approcher. « J’imagine que pas une seule de ces potions n’est d’importation, n’est-ce pas ? Elles sont toutes de vous ? » Ce n’était pas dans la flatterie que l’infant cherchait à éconduire le marchand, que dans l’amour pour son travail et la joie d’en parler sans retenu. Vlad sembla s’intéresser plus particulièrement à un gros flacon rouge, solidement scellé par une vitre derrière le comptoir, inaccessible à la clientèle lambda, puis détourna les yeux de l’objet, qui semblait létal, pour faire quelques pas dans la direction de l’homme. Celui-ci était grand, le dépassant de quelques centimètres dans ce corps de blondeur et de blancheur caucasiennes, à l’habit sobre et livrant ouvertement le statut de celui qui le portait. Ses chaussures de cuir ne disposaient que de basses talonnettes qui ne jouaient pas de grand-chose par rapport au sol. Le corps du noble vampire semblait plus fait pour les arts que pour la guerre, mais son visage était tout sauf indésirable, une gueule d’ange, encadré de mèches mordorées qui faisaient pâlir le soleil, où il ne s’exposait que par nécessité. Un long nez droit surmontait une petite bouche rose, couverte d’un gloss translucide. Deux yeux de biche étaient soulignés d’un léger trait de crayon, à peine perceptible, relevant simplement une beauté naturelle déjà conférée par sa nature d’immortel.
En somme, il n’avait rien à faire valoir pour intimider le marchand, mais là n’était pas son but. Aujourd’hui, il rencontrait un homme d’affaires, et comptait bien parler la même langue que lui afin de savoir s’il pourrait en tirer quelque chose d’utile.

Quand il fut plus proche, il se mit à faire les cent-pas, et son visage devint soudain sérieux. Ce fut avec une concise droiture qu’il en vint aux faits.


« Navré pour cela, mais je n’ai pas l’intention de vous céder le moindre astre pour vos potions. » Croyant voir l’homme commencer à bouillir à ses mots, l’aristocrate s’arrêta et s’empressa de lever la main face à lui en guise d’apaisement, puis il reprit sur un sourire confiant. « Votre perte sera compensée, je peux vous l’assurer. Écoutez d’abord mes termes, et je gage que vous serez bien plus intéressé par la valeur de ce que j’ai à vous offrir, qu’une poignée de pièces que vous aurez tôt fait de dépenser. Enfin, si vos compétences sont à la hauteur de ce qu’on m’en a dit… »

Avant d’en dire plus sur ses motivations, le vampire leva de nouveau la pâleur de son visage vers le marchand, et d’un ton mielleux, questionna celui-ci.

« Dites-moi, vous considérez-vous comme quelqu’un de… discret ? »



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MessageSujet: Re: Ça tomberai presque bien tien! [le petit Vlad]   Ça tomberai presque bien tien! [le petit Vlad] EmptyLun 20 Juil - 1:24

Ça tomberai presque bien tien!



Vlad Himei
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Je le fixe en plissant les yeux bras croisé laissant ressortir une de mes dents pointue et courte de ma lèvre signifiant ici un agacement profond. Oui le blondin m’agace déjà. Les grands airs m’ont toujours agacé, mais là il y avait du niveau. Bon au moins il a suivi le conseil de s’éloigner des étagères je n’aurais pas à le faire moi-même. Je fixe sans gêne en frottant mon menton d’un air suspicieux et tente désespérément de savoir à quoi ce type pense. Mais franchement le gars n’est pas seul dans sa tête, à croire qu’il y a deux esprits dans un corps, mais je préfère me penché sur la probabilité de la schizophrénie pour le moment. Un fou en sommes, fallait être prudent, est-ce qu’il faudra pour autant que je fasse d’autre victime pour aujourd’hui ? C’est mon anniversaire ? Mh non trop facile. A tous les coups la disparition d’un type pareil ça ne passe pas crème, ça se remarquera. Ce n’est qu’une certitude je ne peux pas me baser sur ça. Je ne peux donc pas le tuer, mais seulement me défendre s’il attaque. Dur duuuuuure loiiii de la nature humaoïde… Une vraie jungle, la pression sur la loi du plus fort ça me gonfle.

Je prends un air blasé lorsqu’il vente mes produits dans ses murmures audibles. Tourner autour du pot en essayant de caresser la bête dans le sens du poil… ça sent la mauvaise surprise. Ça pue le marchandage inutile. Enfin inutile…ça reste à voir, je le sous-estime peut-être ce petit. Il aura sans doute des choses que je recherche, genre des ingrédients… Ou même des cobayes vu sa schizophrénie aigue. Ce que j’entends dans ces pensées sont louche, ce n’étais pas naturel il avait senti mon aura elfique mais aussi l’odeur de cadavre, ce rassurant que je ne sente pas le sang ne voulant pas abimer ce corps. Abimer ce corps…Ce corps n’est donc pas sien. J’hausse un sourcil surpris tout de même des déductions qui s’en suive de sa bouche. D’un ton froid je le coupe non chaleureusement.

« Et qu’est-ce qui vous dit que c’est moi qui les fait ? Ma connaissance pour tous ces produits ? C’est le minimum quand on se prétend vendeur, connaitre les produits qu’on vend dans le moindre détail. »

Je  surveille l’individu avec plus de rigueur quand il scrute la potion la plus rare, la plus chère et longue à faire. Un an, un an de fabrication pour ce gros flacon. Protégé par un verre mais aussi un sortilège que moi seul peut enlever, je reste confiant mais prudent. Cette potion est ma plus grande fierté, tout alchimiste confirmé peut se prétendre dans l’excellence dans la matière en faisant cette potion. Je grince des dents lorsqu’il m’annonce qu’il ne payera pas les dégâts en astres. Non seulement il entre en dehors des horaires d’ouverture il me fait perdre deux marchandise fixe la potion la plus chère pour m’annoncer qu’il ne compte pas me payer en astre. Il commence très mal son avancé le bonhomme. Il s’approche de moi, gardant les bras croisé et cette air sur de moi malgré qu’il soit plus grand que moi, j’hausse un sourcil le regardant toujours aussi froidement contenant un agacement mais aussi une colère flagrante par sa façon de parler mélangé à son insolence. Mais son air sérieux me fait oser espérer qu’il va enfin en venir au fait. Quelque chose de plus intéressants que l’argent représenté en astre ? Il a l’air bien confiant, il veut jouer à celui qui commande le mieux à celui qui est le plus fort où c’est moi ? Je réponds à sa dernière question en ricanant d’un air moqueur.

« Vous vous ne l’êtes pas en ce moment même c’est une évidence. »

J’écarquille les yeux avec un sourire malsain et pose une main ganté sur la table et ajoute.

« Que prétend-tu donc savoir de moi pour tenir des propos sur ma profession ainsi que de ma possible discrétion? »

Je le fixe droit dans les yeux.

« Dit le donc ! Que je ris un bon coup… Tu constateras que beaucoup d’histoire différente ce dise sur moi. Un coup je suis un… »

Je le fixe et marque une pause.

« Vampire. D’autre fois je suis un démon, ou une fois j’étais celons eux un simple humain… Pour la fabrication des potions et le magasin ça y’a deux trois rumeurs par ici et par là. Et tu remarqueras que pas grand monde ne sera capable de te donner un nom ne serait-ce identique à mon visage. A toi donc de juger avec ces critères si je suis discret ou non. Ce que je pense moi, je le garde pour ma personne. »

Je penche la tête sur le côté gardant le sourire sadique me tenant prêt à toute réponse mais aussi éventualité.  


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MessageSujet: Re: Ça tomberai presque bien tien! [le petit Vlad]   Ça tomberai presque bien tien! [le petit Vlad] EmptyJeu 23 Juil - 9:23






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Il était proche, et curieux, que l’homme l’ait laissé autant l’approcher, mais Vlad y voyait là la manière qu’avait le marchand de ne pas se dégonfler, de lui signifier qu’il ne l’impressionnait pas, et qu’il avait pleinement confiance en lui, suffisamment en tout cas pour répondre rapidement à toute manifestation hostile. Encore une fois, c’était inutile. Le vampire n’avait pas esquissé un mouvement, juste un haussement de sourcil perplexe aux paroles de l’homme, mais s’était contenté de le laisser finir de répondre à sa question. Il était clair que l’homme était énervé à présent, agacé par un client encombrant dont la seule intention semblait être de pousser sa patience dans ses derniers retranchements, et Vlad devait bien avouer que la situation l’amusait un peu. Il ne s’enchantait pas plus que cela de voir le marchand bouillir sur place, mais il aimait voir… l’espoir en action. Il aimait voir cet homme ‘espérer’ que sa matinée ne soit pas perdue, espérer qu’il y ait, derrière ce visage insolent et ses paroles maniérées, un gain à en tirer.

Il n’allait pas être déçu. Vlad jubilait déjà d’offrir à cet homme tout ce dont il avait rêvé. Oh non il ne connaissait aucunement les ambitions du vendeur. Il avait juste une cruelle idée de ce qu’un apothicaire de talent pourrait bien rechercher, et n’avait aucun doute quant à la satisfaction de sa part du marché… A l’évocation de la race des buveurs de sang, le noble eut un sourire entendu, un rien moqueur, et il n’en faudrait pas plus au vendeur pour savoir qu’il confirmait ses doutes. Il n’avait eu, de toute façon, aucune intention de dissimuler sa nature impie.

Une fois que l’homme se fut tu, l’aristocrate à l’œil de biche et au palais mielleux se permit de répondre, sans qu’une syllabe n’en supplante une autre.


« En somme, tout le monde sait qui vous êtes, mais personne ne vous connaît… » Le jeune homme se permit un sourire poli tandis qu’il hochait la tête en guise d’approbation, puis poursuivit d’un air évasif. « Un vampire, un démon, qu’importe. Seriez-vous une femme sous cette somptueuse chemise d’ébène que ça ne changerait pas mon attitude envers vous. Cette chemise tiens, parlons-en, voulez-vous ? » Le vampire fit quelques pas autour de l’homme en laissant courir son regard émeraude le long du col du bélitre. « Un noir profond, un choix judicieux lorsque l’on manipule des substances sirupeuses, les éclaboussures se voient moins. » Retroussant ses narines, l’infant inspira longuement en revenant se placer face au maître des potions. « Le coton, en revanche, est un tissu pour le moins singulier. Les traces d’acides et autres produits chimiques s’y accrochent férocement, et leurs odeurs agresseraient n’importe quel charognard un peu attentif… Je ne dis pas cela pour moi, bien sûr. » Un petit rire manqua de franchir les lèvres du client, mais celui-ci se retint, et s’arrêta soudain de marcher. Il leva le menton, et se retournant, attrapa rapidement mais avec une incroyable douceur un cheveu de la tête du vendeur. Ses doigts lissèrent la fibre jusqu'à la pointe, et le bout de ses ongles creusa l’intérieur des écailles délicatement.

Le vampire monta sa trouvailles à hauteur de ses yeux et sourit en voyant accrochées à ses griffes des particules de différentes couleurs et substances, que même un bon shampooing ne pouvait facilement retirer. Sans émettre le moindre commentaire, il reprit.
« Tout cela, cher monsieur, me fait dire que ces potions sont bien de votre confection…  Et que, malgré votre petit jeu d’énigmes, vous êtes un parfait amateur en matière de dissimulation de traces, mais incroyablement chanceux que personne d’un tant soit peu attentif ne vous soit déjà tombé dessus. »

Un léger vertige poussa Vlad à s’éloigner du vendeur pour aller jusqu’à une chaise située derrière le comptoir, et y prendre modestement place, les épaules voûtées et la tête baissée. Un rideau de blondeur empêcha un instant l’homme de voir les prunelles du vampire se parer d’un joli rouge rubis. Quand il releva le visage, ses iris étaient de nouveau couleur de jade, et il se sentit mieux, mais il fallait faire vite.

« Pardonnez-moi si je me suis emporté. Je ne voulais pas vous insulter. » Dit-t-il calmement, en respirant un tout petit plus vite. Avançant la chaise jusqu’au comptoir, il posa les coudes dessus et joignit ses mains pour installer son menton sur ses doigts croisés, et observer le vendeur dont il avait insidieusement pris la place. « Je dois vous avouer quelque chose. En réalité, je vous observe depuis quelques temps.  Je ne prétends rien savoir sur vous moi non plus, pas plus que ça n’a d’importance d’ailleurs, mais ce qui m’intéresse n’est pas toujours ce qui m’importe. »

La clochette de l’entrée du magasin claironna soudain. Une silhouette dissimulée sous un capuchon entra, l’air hagard, jetant des regards de tous côtés comme une souris apeurée. Vlad l’observa attentivement tandis qu’elle s’avançait vers l’apothicaire et se laissait tomber dans ses bras, évanouie. La capuche tomba au sol. L’homme était d’une quarantaine d’années, la peau parcheminée, mais en bonne santé. Une couche épaisse et inégale de fond de teint couvrait sa pâleur caractéristique des infants, mais ses crocs dépassant de sa lèvre révélaient sa jeunesse.

« Il est à vous. Et bien d’autres suivront. Vous remarquerez que la fosse sceptique de la société vampirique où ses représentants se refusent à tremper les mains, peut s’avérer être une ressource de possibilités… infinie. Tant que vous lui donnerez du sang, il se remettra de toutes  vos infamies, mais veillez à le garder faible, ou c’est vous qui finirez en repas. »

Le vampire laissa un long silence s’étirer tandis qu’il s’allongeait lascivement contre le dossier du siège en observant toutes les expressions qui défilaient sur le visage de son interlocuteur. Il ne s’attendait pas à une démonstration de joie, bien que le présent était de choix. Cet inconnu avait souhaité devenir vampire, et s’était donné à une sang-pure qui s’était amusée avant de le laisser à son compte. Un embarras pour tout le monde, donc. Vlad était content de pouvoir lui offrir une seconde vie de servitude. Restait à savoir si ce début de proposition entamerait définitivement les négociations avec l’ingénieux marchand.



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MessageSujet: Re: Ça tomberai presque bien tien! [le petit Vlad]   Ça tomberai presque bien tien! [le petit Vlad] EmptySam 15 Aoû - 17:44

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[Mille excuses pour le retard tu as le droit de taper Castiel sur la cb TT voir même de l’embrasser de nouveau ! Pauvre Castiel…]

Pourquoi avoir peur alors que nous possédons déjà l’avantage de l’environnement en cas de conflit ? Dans mon magasin je me sens toujours en confiance. C’est limite si je ne m’y sens pas immortel. La prestance et l’air sur de mon client ne m’impressionnait donc pas. Ce qui avait d’amuser le petit blondinet. Toute cette illogique entre ses airs et ce qu’il pense est tout à fait passionnant, je commence à croise que ce n’est pas une trouble de personnalité, mais qu’il y a belle et bien deux esprits dans ce mec corps de bombe latino. Reste à voir lequel des deux esprits est autant intéressé par le fait que je fais des potions. Difficile à le savoir… Mais les tendances à vouloir m’intimider me fait croiser les bras et surtout soupirer. Il commence à être ennuyeux avec ces belles phrases qu’il emploie pour se donner un air supérieur. A tourner autour de moi comme un moustique qu’il est en soulevant les indices qui lui indice que c’est belle et bien moi qui fabrique les potions de ce magasin. Il n’avait pas faux sur certain point, mais n’avais pas l’air de comprendre le choix du coton, si il préfère que sa peau en pâtisse plutôt que les vêtements ça le regarde après tout, et en temps normal je me change avant d’ouvrir le magasin, mais il ne m’en a pas laissé le temps et je ne contredirais pas le fait que c’est un risque que j’ai pris et ne prendra sans doute plus. Le macaque est mort donc la porte sera tout le temps fermée. Je le regarde sans relâche plissant même les yeux pour montrer mon ennui mortel à la situation, sans répondre à son très bref rire. Puis j’hausse un sourcil quand monsieur le vampire ce permet de toucher à mes cheveux pour continuer à se la jouer les Sherlock Holmes, manquerais plus que la tenue et la pipe tien, avec des cheveux foncé et en moins ce serai bien le genre d’enquêteur doué mais ennuyeux et agaçant.

M’insultant ouvertement en me traitant d’amateur je me mets à rire et applaudit de mes mains ganté. Donc le petit enquêteur c’est trompé, malgré mes inattentions exceptionnel par la situation actuel, me traiter de suite d’amateur et d’accuser la chance pour que je sois toujours en liberté me laisse croire qu’il est stupide. Mais moi, contrairement à lui, je ne me base pas sur les premières impressions, ni les premières erreurs. L’humain ou l’être humanoïde à la fâcheuse tendance de s’amélioré et d’évoluer pour se multiplier, un peu comme les virus, c’est répugnant.

«Braaaaaavoooooo monsieur l’inspecteur bravooooo…»

Le laissant s’assoir sur une chaise au hasard suite à une vertige que je remarque facilement mais qui s’envole tout aussi facilement, seulement en baissant la tête. La raison du pourquoi du comment je m’en fiche un peu, mais ses excuses me dont ricaner de nouveau et répond d’un air moqueur.

« Trop… Taaaaaaard… »

Alors que mon petit interlocuteur s’installe je reste en face de lui debout, un peu pour comme pour montrer une sorte de supériorité par le fait qu’il se trouve en mes lieux et que selon moi je peux faire ce que je veux de lui. Alors je ne vous raconte pas ma surprise quand il ’’avoue’’ me suivre enfin, m’observer du coup. Et il prétend tant de chose en me voyant de près qu’une seule fois…. Héhé… Petit joueur, on va bien s’amuser… D’un air moqueur avant que la sonnette ne sonne j’écarquille les yeux en lâchant un sourire sadique posant mes mains ganté sur mon bureau je réponds en montrant toute mes dents anormalement pointue.

« Oooooh tient donc… »

Puis je lève le regard vers la porte qui sonne de nouveau laissant entré par la plus grande de mes exaspérations une autre personne, sans pensé tel qu’un zombie mort de trouille qui rejoins le blondinet comme un simple pantin. Je me demande… Ou il veut en venir… Il n’a pourtant pas dit le code approprié pour les marchandises ou marchandage illégal… Mh… je vais me méfier et éviter un possible et quelconque piège ça vaut mieux pour moi. Observant de haut en bas l’homme qui devrais avoir sans doute mon âge, mais qui est récemment devenant un vampire par plusieurs indice flagrant que je remarque lorsqu’il s’évanouie comme une tapette sur son sans doute maitre ou soit disant bienfaiteur je me frotte le menton en soupirant quand je comprends bien vite, qu’il compte m’acheter des potions par des simples esclaves en commençant par celui-ci. Ma joue se plisse sur un seul couté, une sorte de sourire déformé qui montre une fois de plus la forme de mes dents. L’avoir en cobaye peut être en effet un avantage, mais l’idée de jouer la nounou ça ne me plaid pas des masses. Le niveau de discrétion risque d’être plus dur à devoir trouver un peu plus de sang pour monsieur… Mais ma première préoccupation n’était pas les difficultés et les avantages de l’offre. Ma première préoccupation était de savoir si ce n’étais pas un piège surtout… Lire dans ces pensées n’est pas assez sécuritaire, ils sont plusieurs ! C’est alors que d’un air naturel et sans prévenir j’appuie sur un objet qui se tenait à côté de moi, un vase, qui se brise au sol. Une fois le vase brisé toute l’issue se ferme et le magasin se trouve plongé dans l’obscurité. Quelque bougies s’allument par magie éclairant faiblement mais suffisamment pour voir nos silhouette respective  ainsi qu’une petite partie de nos visages.

Penchant la tête sur le côté profitant de l’obscurité pour mettre mes deux armes caché à ma ceinture je joue la carte prudence et me met à rire encore une fois pour acclamé un petit « oups » ironique.

« Une proposition de marchant d’homme pour acheter mes potions… C’est votre petite enquête qui vous a fait croire que je serais intéressé ? Que l’illégalité pourrait être mon domaine de prédilection ? »

Prêt à me défendre je quitte mon bureau pour le contourné et m’approcher du client et lui haute son chapeau (sauf s’il en a pas j’ai un doute la dessus) pour ensuite saisir le jeune vampire par les cheveux le soulevant pour le mettre à la hauteur du client pour le scruter un peu plus les yeux plissés. Ça n’a pas l’air d’être un membre de sa famille a vu d’œil qui joue une comédie. Ce mec la est belle est bien faible en plus. Mh… La justice irait-elle à ce point pour essayer de me prendre sur le fait accompli ? Oui, sans doute. La situation me paraissait un peu trop étrange pour être en confiance de suite. Relâchant non chaleureusement son offre tenant encore son chapeau que je fine par poser sur le comptoir, un légé tremblement ce fait sentir et me fait léger les yeux en souriant. C’est le piaf, il est rentré et sagement posé sur le toit.

« Rien ne me prouve que vous ne me tendez pas un piège. Je ne suis qu’un honnête marchant qui aime éviter les situations trop délicates. Et la… ça m’a tout l’air d’une situation délicate…»

Si il répond correctement à mon code c’est que je n’ai plus grand-chose à craindre si il improvise on va continuer à jouer les honnêtes marchant qui ne voit pas de quoi il parle en réclamant ses astres.



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MessageSujet: Re: Ça tomberai presque bien tien! [le petit Vlad]   Ça tomberai presque bien tien! [le petit Vlad] EmptyVen 21 Aoû - 6:04






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Installé contre le dossier plus ou moins confortable du fauteuil, l’aristocrate observait calmement la situation. Le regard poli, un brin amusé, ses yeux alternaient entre le maître des lieux et la marchandise envoûtée. Il laissa les secondes s’étirer au gré de la patience de l’apothicaire, et un détail l’interpela soudain. Le vampire se trouva fasciné par l’étonnante rangée de dents de son interlocuteur. La forme angulaire qu’il leur avait donnée inspirait des airs carnassiers à ses sourires. Jamais il n’avait vu pareille dentition, même chez les infants qui se contentaient de deux paires de canines aiguisées, bien suffisantes pour appeler hors du corps de leur proie le trésor tant convoité. Cet homme-là avait littéralement un broyeur à viande encastré dans la mâchoire, et Vlad se demanda un instant à quel usage pouvait bien servir ce surprenant agrément buccal. A bien y réfléchir, il n’était pas sûr de vouloir connaître la réponse, mais la suite des événements ne lui donna pas le temps d’enquêter plus longuement.

Quand l’obscurité enveloppa la pièce, le blond ne frémit pas d’un cil. L’éclat émeraude de ses iris se mit à luire légèrement à la faible lueur des bougies, mais ses sourcils se froncèrent lorsqu’il aperçut les armes du marchand. Ca n’était pas bon du tout. Que le gredin ait des sueurs froides en présence d’un vampire, plongé dans le noir total, était sans doute normal. N’importe qui aurait ses raisons de ne pas se sentir à l’aise dans ces conditions, mais Vlad ne voulait pas voir la situation dériver en combat. Il ne commenta pas cependant. Le marchand semblait croire que la pénombre avait rendu son encombrant invité aveugle, et il était plus intelligent de lui laisser cette impression de sécurité.

Tandis que le marchand observait minutieusement le vampire amorphe, le noble se détendit contre le siège et sa voix duveteuse répondit tranquillement.


« Qui parle d’illégalité ? Je ne suis pas là pour un achat. Du moins, je ne crois pas que la potion qui m’intéresse aujourd’hui soit déjà… disons, finalisée. »

L’ensorcelé s’éloigna de quelques pas aux côtés de son envoûteur lorsqu’il fut relâché puis ne bougea plus, comme éteint. Le vampire leva la tête lorsque le magasin trembla légèrement, mais le marchand ne sembla pas s’en soucier, aussi se détendit-il à nouveau.

Aux mots du marchand, son regard changea du tout au tout, se faisant plus présent qu’il ne l’avait jamais. Le blond haussa un sourcil poli, et reprit de son ton le plus innocent.


« Une situation délicate ? Je ne vois pas de quoi vous voulez parler. » Se levant, le vampire garda ses mains scellées au bureau afin de s’assurer qu’il tenait bien debout, puis se redressa et planta son regard magnétique dans celui du coquin. « Je me permets d’insister, Monsieur. » Poursuivit-il en lui tendant une main confiante. « Vous êtes après tout un commerçant tout ce qu’il y a de plus de honnête, et n’accepteriez jamais un marché litigieux, n’est-ce pas ? »

L’espace d’une seconde, Vlad eut un léger doute quant à la qualité des informations qu’il avait pu récupérer, mais en voyant les systèmes installés dans cette boutique, comme le mécanisme ingénieux qui les avait enfermés ici, il sut immédiatement qu’il ne s’était pas trompé. Il espérait qu’à présent l’homme veuille bien entendre raison, accepter sa réponse comme celle qu’il attendait pour qu’enfin, les sérieuses négociations puissent commencer.



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MessageSujet: Re: Ça tomberai presque bien tien! [le petit Vlad]   Ça tomberai presque bien tien! [le petit Vlad] EmptyLun 14 Sep - 0:21

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La situation en apparence physique n’avait absolument pas l’air de stresser ou alors de faire paniquer mon petit vampire. Un gros dur sous cet air angélique ? Comme c’est drôle, comme quoi l’habit ne fait pas le moine est plutôt bien trouvé. C’est beaucoup beaucoup plus commun qu’on ne peut le croire. Un gros dur, un dur à cuire ce petit gars. Bien sûr de lui et de ce qu’il fait, un mec à caractère… Manquerais plus qu’à changer sa tête et ça façon de parler et je l’adopterais bien comme toutou de compagnie… J’l’aime bien ce petit monsieur, heureusement que je n’aurais pas à le tuer ou à le bouffer ça m’aurais fait de la peine. Hu hu hu… Ne le quittant du regard je remarque bien ce froncement de sourcils à la vue de mes armes. Je penche la tête sur le côté imitant son air un peu comme pour me moquer de lui. Étant maintenant sous terre aucune possibilité de s’enfuir, aucune possibilité d’être vu ni déranger, l’obscurité n’est qu’un détail mais ce n’étais un rien pour intimider mon interlocuteur, l’idée était seulement… De nous enfermer pour être plus discret, laissant bien entendu en vue d’extérieur le magasin vide et fermé avec le piaf au-dessus. Sinon bonsoir la discrétion, un magasin qui disparait subitement n’a rien de discret, à la magie… Quel délice.  

Alors que j’observe le petit cadeau que j’avais étrangement plus envie de tuer que de torturer, j’écoute les paroles de mon interlocuteur qui me fait hausser les sourcils. Il n’a pas cité le code… L’idée du code est ancré dans ces paroles mais ce n’étais pas le code.  Comment je suis censé le prendre moi ? Comment être persuadé que ce n’est pas un piège ? Une escroquerie ? Bon sang ce n’est pas pour rien que j’ai fait ce système de code. Je laisse partir la marchandise et me laisse totalement emporter dans la réflexion m’étant jamais retrouver dans ce genre de difficulté depuis… Jamais quoi. En général ça se goure donc je les fais partir, ou je les crève ou alors c’est e bon code et je leur donne ce qu’ils veulent contre des astres. Mais là c’est un gars qui a les couilles de proposer de l’achat par échange, un sorte de contrat mal honnête qui a ses avantages mais aussi ses risques. Seul on est plus facilement discret qu’a plusieurs, mais je prends bien des risques à avoir des employeurs que je maltraite un peu insulte et tue à ma guise… Mmmh…

Un air insatisfait sur le visage me léchant les dents en gardant la mâchoire serré, je sors de ma réflexion quand je vois le petit bourgeois se lever pour je cite… ce permettre d’insister. D’un air mécontent je fixe sa main et plisse les yeux.

« Tu t’es de toute façon déjà permis pas mal de chose dès que moment même où t’es entrées en dehors des horaires d’ouverture. »

Petite piqures de rappel qui me le fait regarder une fois de plus droit dans les yeux et croise les bras au lieu de tendre une de mes mains ganté vers la sienne jusqu’à ce qu’il ajouter une dernière phrase qui enfin de compte m’a plutôt plus et m’a convaincue qu’il a plus ou moins compris mon concept de la discrétion.

« Chuis de mauvaise humeur la tu vois ? »

Je penche la tête sur le côté.

« Et ce genre de truc m’intéresse selon mon humeur du jour. »

Je penche ma tête de l’autre côté.

« Mais la t’as fait fort. »

Je commence à applaudir.

« Bravo ! »

Puis je me mets à rire seul comme par mon habitude et en général ce rire montre seulement que je suis de meilleures humeurs. Moi lunatique ? Naaaaan.

« Va pour le marché même si un larbin ne me suffira pas pour confectionner mes potions va falloir être plus généreux, faire toute ces conneries ça demande du temps du travail et du temps et de plusieurs cobaye digne de ce nom. Mais… grâce à toi ouais grâce à toi je vais pouvoir faire tester ma potion qui rend les vampires… Humain, et donc ce petit risque de vite sombrer, un larbin de plus pour les autres potions ça ne sera pas de refus. »

Je souris sournoisement et appuie sur un bouton et dit d’un ton mielleux dans un sorte de microphone.

« Mon chère petit Zephiiiiir… Tu as finiiiiis ? »

« Euh…A l’instant monsieur… »

« ALORS RAMENE TON CUL T’AS UN COPAIN A PRENDRE! »

Je lâche le bouton coupant la conversation et me tourne vers mon fournisseur peut être officiel de cobaye.

« Bon quoi d’autre alors ? Continuons donc ce marché de sorte à ce qu’il soit honnête et gagnant pour marchant et client… Mh ? »

Moi avoir le sens des affaires ? Mmmmmh ça dépend quel définition vous donnez au mot affaire…


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MessageSujet: Re: Ça tomberai presque bien tien! [le petit Vlad]   Ça tomberai presque bien tien! [le petit Vlad] EmptyJeu 1 Oct - 11:02






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Un silence s’étire. Lourd et aigri. Le vampire l’entretient volontairement, le séant fermement posé sur le fauteuil, sa tête posée sur ses mains jointes. La succion qu’exerce la langue du marchand sur chacune de ses dents le fait sourire intérieurement. Lui qui n’a pas encore atteint le demi-siècle, a côtoyé des mortels de tous milieux. Ses attributions l’ont souvent mis dans le rôle de l’enquêteur, de l’observateur, de celui qui cherche l’information. Son œil fin repère. Ses oreilles frémissent, son homme réfléchit, soupèse les risques, les avantages et rendra bientôt son verdict.

Celui-ci tombe, a la saveur du soulagement, et bien qu’il déplorerait l’usage des armes, l’amertume de la déception. Un haussement de sourcil disparaît sous la frange blonde du corps d’emprunt, accueille l’applaudissement sans trop vouloir comprendre. Va pour le marché, lui jette son contact sans sommation ni procès. Sans attendre de savoir contre quoi il retourne. Sans lui avoir montré ce qui l’attendait s’il le doublait. Pas même une potion d’acide, un morceau de corps, rien.
Navrante époque… Songea le vampire en ouvrant un tiroir, tandis que le mercanti actionnait un bouton contre le mur.

Comme on l’oublie un peu, au profit d’un autre, il déniche de quoi écrire. Notre marchand semble avoir des goûts plus que… dissonants en matière de papeterie. Il trouve un bic, une feuille blanche, et bien qu’il n’a l’habitude que de manier la plume et l’encrier, se prête à l’exercice du brouillon pour griffonner quelques mots.

Lorsque le marchand finit, le grattement soyeux de la pointe bleue s’interrompt, et Vlad se lève dans un grognement de chaise en tendant le papier.


« Dépêchez l’un de vos de gens ici, dès la tombée de la nuit. Je vous sais fort gré de faire en sorte que je puisse reconnaître qu’il est bien de votre chenil. Un premier lot vous attendra. Et d’autres viendront. Autant qu’il le faudra. »

Le blond referme le bouton de sa manche une fois allégé du billet, et se tourne vers l’esclave, les mains derrière le dos, songeur. Il branle du chef en observant la pâleur du mourant, les lèvres bosselées qui n’ayant jamais été faites pour accueillir des canines à sa naissance, attestent de sa condition de transformé. Le faire redevenir humain… La perspective l’intéresse. Hautement. Mais déjà le marchand en revient aux faits, et Vlad au présent.

Un rictus aggrave son air hautain.


« Une potion. » Émet-il, presque coupable de proférer une telle évidence. « Ou plutôt, un poison. Son seul effet sera de tuer. Je veux un produit propre, pas d’effets secondaires, pas de symptômes, et pas de traces, bien entendu. De l’air, voilà tout. Un flacon de mort, invisible et nette. »

Il s’attend à voir les yeux du vilain s’ouvrir grand. Voilà qu’on lui demande, sans doute, la première mixture qu’il avait apprise à faire du temps béni où il était encore étudiant. Oui, la demande est banale, bancale, manque d’originalité, mais le vampire n’en reste pas là. Il a bien mentionné que la décoction qu’il escompte si bien payer n’était pas encore en rayon, et pour cause.

« Sa victime… » Ajoute-t-il comme on énonce une prophétie. « Devra en ressusciter trois jours après. Pas moins, pas plus. Sans qu’on ait besoin de la toucher. Sans qu’il n’y ait de pertes, ni d’ordre neurologique, ni moteur. »

Un regard vers le marchand pour s’assurer que chacun de ses mots se soient bien imprimés dans son esprit d’ornithophile, et il termine.


« Vous aurez des mortels pour vous exercer. Je veux un produit adapté à leur fragile organisme, il ne faudrait trop de dégât, c’est extrêmement important… »
La proie vaut bien, à ses yeux, toutes ces précautions. Dans son air attendri, il semble la voir face à lui, mais c’est bel et bien le marchand qui se dresse de toute sa hauteur.

Il est imposant. Les ténèbres renforcent ce sentiment.


« Rien d’insurmontable, en somme. Peut-être un brin plus subtil que ce dont vous avez l’habitude. Vous sentez-vous d'attaque, Monseigneur ? »Conclut-il, d'un sourire.

Un tambourinement de pas indiscrets rythme l’attente de la réponse du marchand. Une trappe grince, une tête ahurie apparaît. Et le serviteur s’invite sur ces entrefaits.


« Oui, patron ? »




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MessageSujet: Re: Ça tomberai presque bien tien! [le petit Vlad]   Ça tomberai presque bien tien! [le petit Vlad] EmptyMer 28 Oct - 20:08

Ça tomberai presque bien tien!



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Difficile d'expliquer mon état d'esprit actuel, j'étais pressé et septique à la fois. Je doutais encore de mon choix et surtout de ma possibilité de le tuer s'il me déçoit. Ce faire embauché chez moi était plutôt simple, mais partir... C'est par la mort, pas pour rien que je ne suis pas si exigeant avant tout contrat. Puis ce qui me plaisait bien avec ce petit gars, c'est que malgré la casse, il a l'air bien sur de lui, le dévaloriser et le rendre mauvais sera un pur délice, en espérant voir le vrais et non un blondinet possédé. En lisant les pensés, j'ai pu deviner facilement que ce corps n'est pas à mon interlocuteur. Je le regarde bras croisé appuyé contre le mur et jette un bref regard sur la feuille sur laquelle il y a griffonné une sorte d'adresse, autrement dit un lieu de livraison pour le soir même. L'entendre évoquer du fait que j'enverrais surement quelqu'un me fait hausser les sourcils n'étant pas certain de cette possibilité, je n'ai plus grand monde en employé et encore moins en compétent. À moins que Zephir s'y colle après tout, il va arriver dans un moment à l'autre pour prendre le bébé vampire.

« Mh...»

Écoutant donc sa première comment je le regarde d'un air blasé. Une potion... Sans blague... Mais quel espèce de crétin! Attend attend... Un simple poison ? Il me fait tout ce cinéma pour quelque chose qu'il aurait largement pu faire lui-même ?! Agacé, je hausse un sourcil en espérant que c'est une blague. Ce genre de poison là, il y en avait déjà dans le magasin. Ne prenant pas trop de hâte, je soupire en attendant la suite. Je soupire de nouveau, en gros, il veut la potion de Roméo et Juliette... C'est pathétique, c'est à en vomir... Je parierais presque que c'est une fille tient, que je vomisse un bon coup. Je suis, bien entendu, attentif, mais sa commande, je la trouvais bien ennuyeuse. L'air blasé penchant la tête sur le côté je me mets à rire quand je l'entend dire que cette potions serait subtile. Non, elle serait d'un ennui mortel surtout. J'arrête mon rire brusquement et fixe le blondin.

« Quel sera la race de la...»

Je fais le signe des guillemets.

« Victime?»

Bien que le fait qu'il me donne des mortels pour les tests peu donner un indice, j'ajoute.

« Si ce n'est pas un mortel comme les cobayes, il vaut mieux le dire de suite. Tout savoir sur celui qui va boire cette stupide potion doit avoir un poison adapté à lui-même. Ce n'est pas la même pour tous, autant qu'en plus, il me faudra quelque centilitre de son sang en fonction de son poids pour confectionner ce que tu me demandes. »

Je grimace en voyant cet air attendris qui à pour don de me dégouter.

« Alors?»

C'est à ce moment là que mon cher Zephir romps la conversation. Grinçant presque des dents, je le fixe froidement et présente au petit sorcier mon interlocuteur et nouveau esclave.

« Ramène toi! Tu prendras le mort vivant plus tard.»

Je prend le papier sur laquel il y a noté l'adresse et le lui plaque violement contre le torse.

« Je te charge d'un truc important pour ce soir et t'as pas intérêt à e décevoir pigé ?! Bon. Y'aura une livraison d'humain une fois le soleil couché, si t'es assez discret compétent et que je suis de bonne humeur tu pourras te choisir un larbin dans l'un d'entre eux. T'y va seul et tu n'as pas intérêt à te faire prendre !»

Ne le laissant pas répondre, je le pousse vers l'inconnue et mon dû lui faisant bien comprendre qu'il peut partir avec le dit “butin”. Je retourne mon attention vers la blonde la tête tirée légèrement en arrière en gardant un regard sur lui.

« Il n'y aura aucune difficulté à faire cette potion tant que j'aurais son sang et sa race avec son poids et taille. Quatre cobayes feront l'affaire ça compensera la casse de tout à l'heure et je n'aurais besoin que d'un essai.»

Une fois mon meilleur employé partie avec le vampire je continue de fixer mon colaborateur et m'impatiente.

« Donc?»


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MessageSujet: Re: Ça tomberai presque bien tien! [le petit Vlad]   Ça tomberai presque bien tien! [le petit Vlad] EmptyJeu 29 Oct - 7:03






Ca tomberait presque bien...
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La pièce est sombre. Les murs étroits semblent pencher vers leurs occupants, comme les barreaux d’une cage oppressent ceux qu’ils veillent éternellement. Peu de bruits se répercutent ici-bas, mais dans les odeurs, de sang et d’horreur, Vlad perçoit les cris, les hurlements de terreur, les crissements d’os brisés et la fusion des chairs soumises à diverses expériences. Il entend encore les corps racler le sol d’être négligemment transportés, les barreaux clingant contre leur gonds, les chaînes cliquetant leurs promesses de lente agonie. À sa manière, le marchand est un homme chaleureux.

Un homme aux airs froids, à la cruauté insondable, mais à la gestuelle et au parler familiers. Vlad a l’impression de retrouver un vieil ami aux étonnantes lubies, un cousin un peu cinglé, oublié depuis des siècles. Vif, toujours pressé malgré l’immortalité – sans qu’il ne sache si l’homme en jouisse ou non – et imprévisible. La gorge miellée de louanges toujours prête à éructer ses tempêtes de colère, ses mots dérangeants. Un homme aux contrariétés opportunes aussi, qui ne se satisfait pas d’un à peu près, d’un à-priori. Ça se voit dans son éloquente déception à l’énonciation de la demande.

Vlad retient une moue glacée, la meut en rictus contrit, compatissant au malheur de se voir assigner le déshonneur d’une indigne besogne. D’un geste fluide il promet une excuse qui ne vient pas, et sa main se fige à la question qu’on lui oppose. Il écoute d’une curiosité surprise les exigences du marchand. Son immobilité s’offusque de l’encouragement impatient, mais le bélitre est interrompu par le déboulement impromptu de son sous-fifre.

L’aristocrate lisse sa manche de costume dérangée d’un faux pli, pensif. L’apothicaire est dans son monde, songe-t-il, aux règles et frontières érigées par lui-même. Il est à la fois le centre et la périphérie. Il invite et exile qui bon lui semble à la manière d’un chef d’orchestre qui élève les cuivres, sanctionne les vents. Y entrer, c’est se soumettre à la dictature de sa folie. C’est prêter allégeance au bon vouloir et à l’humeur du dictateur sans merci. Un dictateur qui manque d’un cruel atout pour exercer le pouvoir, cependant. L’humilité.
L’homme, bien que prudent, gesticule ses fils avec maladresse. Un pantin se voulant marionnettiste. Un acteur ayant mal appris son texte. Prouve, par une nouvelle bavure, qu’il est novice dans les complots, dans les délits, les raccourcis illégaux. Qu’il ne regarde ni n’écoute ceux à qui il parle. Il ne sait pas gérer l’inconnu, l’imprévisible. Il saura encore moins gérer l’échec.
La réponse claire et concise que lui fait le filou le rassure néanmoins sur ses compétences. Il n’en attendait pas moins de cet homme à la réputation inénarrable. Il faut croire qu’on ne peut pas tout avoir….

Le vampire s’enlève de l’attention des deux hommes tandis que ceux-ci bavassent sur la tâche du soir même. Ses mains nouées dans son dos, il pondère. Manque une nouvelle fois de perdre conscience. Hésite, tourne les scénarios dans sa tête. Titube. Grogne légèrement, puis se retourne et fixe le marchand. Puis le sol. Puis le nouvel arrivant.

Un bref pincement presse ses lèvres l’une contre l’autre. Un soupir y chasse une poussière, et il sort une enveloppe d'une poche interne de sa veste.


« Voici les détails anatomiques dont vous avez besoin. Je ne répondrai à aucune autre question sur la victime. Vous savez tout ce que vous avez besoin de savoir. »

Sans attendre la réaction du manant, le Blond se tourne vers le chétif employé qui serre entre ses doigts le papier. Il lui tend une main gantée, que la solennité du geste empêche de négliger. Tandis que l’homme lui serre les doigts, fébrilement, les iris piqués de menthe du vampire dardent le regard fuyant du jeune homme. Paternel, paternaliste, il murmure d’une voix douce et encourageante.


« Sir Zéphir, n’est-ce pas ? Tu as un véhicule j’imagine. Je te retrouverai en bas de l’immeuble avec la cargaison. Ne sois pas en retard, ne parle à personne d’autre qu’à moi et ton employeur. Si tu fais bien ton travail, il y aura de l’or. »

Lui fait même grâce d’un sourire confiant tandis qu’il relève des yeux acérés comme des lames vers le patron.

« Si la tâche vous semble insurmontable, libre à vous de la rejeter. Vous garderez le mendiant, et n’entendrez plus jamais parler de moi. Il y aura donc de la difficulté, de la casse, et elles seront compensées… si vous faites correctement votre part. »

Les traits damasquinés de son visage se détendent de nouveau. Fonde sur une expression plus amène. Vlad profite allégrement de la disposition douce et blonde de ce corps d’emprunt pour ménager son audience. Afficher une faiblesse trompeuse. Nier le danger évident. Et bien sûr priver tout malintentionné de remonter à la source du méfait. L’adresse de ce soir n’est d’ailleurs pas plus sédentaire qu’un nimbus estival.
Ses doigts de neige se détachent les uns des autres, sa langue glisse languissante sur ses lèvres charnues, un spectacle qui ne manquera pas de dégoûter l’acariâtre profusément. Il le sait, s’en esbaudie silencieusement. Dans le même mouvement, il relève ses yeux de biches aux paupières de moitié affaissées, et susurre une diatribe que seuls les deux hommes peuvent entendre.


« Il va me falloir bientôt partir maintenant. J’espère pouvoir compter sur votre expertise pour ma demande. J’attendrai votre sbire comme convenu à l’endroit indiqué. Maintenant, auriez-vous l’obligeance de me conduire à la sortie ? »

Sur une note aiguë, il ponctue sa demande en promenant son nez autour de la pièce à la recherche d’une porte, attendant guilleret que son hôte le précède. Une Juliette accrochée au verdict de son Roméo…




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MessageSujet: Re: Ça tomberai presque bien tien! [le petit Vlad]   Ça tomberai presque bien tien! [le petit Vlad] EmptyVen 4 Déc - 21:43

Ça tomberai presque bien tien!



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Tuer tuer tuer tuer tuer tuer tuer tuer tuer. J'avais beau avoir fait une belle affaire avec lui le tuer me chatouille l'esprit. Il est oui certes drôle charismatique et divertissant malgré l'agacement que me procure sa façon de parler. Mais se croire tout permis, prendre cette air supérieur l'air d'un roi. Ça me donne clairement envie de lui mettre une balle dans la tête pour ensuite rire un bon coup. Le regarde mauvais, je le fixe la main posée sur mon arme quand il s'approche sans gêne de mon Zéphir. Et là, mon sang se met à bouillir au point que je craignais d'en exploser. Il donne des ordres à MON EMPLOYER?! Il lui donne conseille comme un vulgaire DEBUTANT! Et POUUUUUUUUUR COURONNER LE TOUT! Il veut lui refiler de l'or pour me l'acheter. Intérieurement, je tente de calmer mes ardeurs me retenant de tuer ce salle blond la maintenant de suite. Le temps que je me retienne de tuer ma super opportunité le vampirette à eu le temps de faire sont petit monologue qui n'arrange en rien la situation. Voilà que maintenant, il se met à me sous-estimer, ayant la connerie de penser que faire cette potion simplissime pourrait m'être insurmontable. C'est au mot obligeance que je finis par perdre patience. Il faut dire, il avait vite la grosse tête quand il avait ce qu'il veut ce rigolo.

Je sors l'arme et lui tire dessus de sorte à ce que ma balle en argent lui entaille la joue. Mon visage est déformé par des yeux ronds avec un sourire mauvais. Un seul sourcil se soulève pour accentuer mon regard mauvais et fou. Je baisse l'arme et inspire un grand coup en faisant signe au petit sorcier de partir avec la marchandise.

“Il y a... Deux, trois petites choses que tu devrais savoir le blondinet.... Tout d'abord...”

On entend très vite la porte claquer signifiant que Zéphir est déjà parti avec le vampire.

“Tes airs supérieurs me donnent... Une de ces ennnnnnnvies... De te couper la langue par une lame en argent.... Ensuite, l'essentiel, je te surprends encore une seule fois à me prendre de haut, à conseiller mon personnel ou pire, à essayer de les acheter comme tu viens de le faire... Toi et tes proches à qui tu penses si fort... Mourront jusqu'au dernier, pareil pour le gars à qui tu empruntes son corps.”

Lui montrer que je suis au courant de sa supercherie était la petite astuce comme quoi je ne suis pas dupe.

“Je suis le seul à donner les ordres et récompense, de plus mon personnel savent parfaitement faire leur boulot, ils n'ont nullement besoin de tes conseil évidentes et surtout inutile.”

Sinon ils crèvent, c'est plutôt simple.

“Sur ces belles paroles qui t'aideront à faire durer notre coopération, je t'autorise et t'invite...

J'appuie sur le bouton nous faisant remonter sur la surface faisant jaillir la lumière qui perce sur le peu de trous qui reste.

“ À sortir et de faire ce qui a été convenu pendant que de mon côté, je vais commencer ta potion.”

Ne lui laissant pas le temps de répondre, je disparais dans un portail et laisse sortir un hybride qui prend ma place histoire de faire bien comprendre au vampire que la petite réunion est finie.


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MessageSujet: Re: Ça tomberai presque bien tien! [le petit Vlad]   Ça tomberai presque bien tien! [le petit Vlad] EmptyMer 9 Déc - 9:37






Ca tomberait presque bien...
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« Bois, Mathias. Tu m’as bien servi. »

L’engeance aux cheveux d’or ne se fait pas prier pour ployer sur le poignet que lui tend son maître. Vlad a un léger sourire en voyant les crocs s’inviter dans la chair ; un peu plus prononcé en entendant le jeune blond gémir du plaisir que lui procure l’essence offerte. Le Sang-pur à son tour ploie sur la proie, sans la mordre. Son index passe d’une lèvre inerte à l’autre en témoin de son intense réflexion. Cet homme est un fou. Odieusement compétent, certes, mais indubitablement dérangé. Le négociant a pu le constater, au détriment de la joue de son serviteur qui se régénère doucement, mais restera sans doute marquée par une cicatrice blanche en souvenir de l’argent qui l’a frôlée. Un fou curieusement bien armé contre les êtres de son espèce, songe-t-il… Les balles de ce matériau sont coûteuses à produire, et il faut de bonnes raisons pour s’en procurer. Notre homme a-t-il des démêlés avec les Suceurs de sang ? Ou bien avec les Rôdeurs des caniveaux, ces loups à visage humain, à qui les déchets collés au poil améliorent la puanteur naturelle. Et son coup de théâtre, cette tombée de rideau où il a démasqué sa possession... Il faut dire que dans son grand état de fatigue, Mathias avait plusieurs fois manqué de reprendre conscience sur lui-même. Mais que l'homme est visé juste, malgré toutes les hypothèses que ça aurait pu impliquer, révèle à Vlad qu'il y a quelque chose qui se trame chez cet homme-là.

L’Albâtre se penche sur son serf agenouillé pour passer ses longs doigts dans les filins dorés de sa chevelure, l’encourageant à continuer de vider le jeune humain dont il se repaît. Celui-ci ferme les yeux, savourant autant le sang bien mérité que la caresse de son maître, comme si sa vie en dépendait. Il finit par lâcher prise après quelques minutes, s’arrêtant avant le point de non-retour, et relevant vers celui qu’il sert un regard interrogateur, presqu’une supplique. Vlad dévore d'un baiser viril les lèvres tendues, où se mêlent chaude salive et hémoglobine sucrée, et enjoint son pair à s’écarter afin de ne pas tuer la proie. Entre ses bras, l’humain gémit, son cœur frétillant lentement alors que ses battements s’égarent entre vie et trépas. Le Sang-pur l’inspecte, le sent, le goûte, se remémore celui qu’il a volé au sein même du vaisseau où il a servi, son ancien compagnon de vol. Il écoute le refrain de sa gloire se chanter dans les grondements du reste de l’équipage, abattu par la perte d’un des leurs, l’un des meilleurs, à en croire la bave hypocrite des navigateurs. Au loin, la corne rugit son désarroi, et le port annonce la libération du quai. Le vaisseau repart. Le pirate est presque froid.

Son corps soupirant trouve le sol dans un éboulement de bras mal emmanchés, Vlad fait signe à Mathias de l’emporter avec les autres. Une cigarette file entre ses doigts cadavériques, s’allume d’un claquement de flammes près de ses lèvres, et répand à la première bouffée un nuage aride et doux-amer.


« Le p’tit gars devrait plus tarder maintenant. Recompte bien la marchandise, s’agirait pas que l’autre véreux ait quoi que ce soit à redire sur notre part du marché. Je l’ai déjà assez titillé comme ça… » Ajoute-t-il pour lui-même, un sourire amusé sur les lèvres.

Mathias s’exécute, et range avec le reste du convoi l’humain vacillant.


« Ils y sont tous. » S’écrit-il après quelques minutes. « Devraient pas être trop gênants à transporter, ils sont tous vidés. Ah… ? » Vlad aussi l’a entendu.
Un moteur pétarade dans la ruelle qui mène à l’entrée du lupanar, les deux vampires s’avancent à la fenêtre.

« C’est lui ? » Questionne Mathias, avant de se tourner vers les humains enchaînés qui attendent, assis en rang contre le mur.

« Ouais... Il croit te connaître, alors montre-toi… charmant. Amène-lui la moitié des proies d’abord, tu resteras ici t’occuper des autres jusqu’à mon retour. »

« Bien compris, Maître Himei. Sept, pour cette première tournée alors. J’attendrai votre appel avant l'Grand Soir. »

Vlad le gratifie d’une tape dans le dos. Un bon gars, ce Mathias, serviable, conciliant, et très peu curieux. Et qui embrasse comme un Dieu. Le Sang-pur termine son bâton de poison et l'écrase d’une semelle impatiente sur le carrelage brisé pour signifier son départ.

« Il se fait déjà tard. Ne t’attarde pas avec le sous-fifre, et prend l’aide dont tu auras besoin pour les derniers produits. Fais gaffe à pas trop les amocher, notre ami est... tatillon ssur ces choses-là. Tu recevras peut-être une nouvelle demande de livraison avant mon retour, donne-lui ce qu’il te demandera. »

Mathias termine de ganter ses mains et hoche la tête, confiant. Il salue son noble congénère d’un sourire adoubeur, avant d’empoigner les chaînes des proies et de les tirer vers l’entrée.
Vlad, lui, a déjà le pied sur le chambranle de la fenêtre, et s’apprête à se jeter, quand il se retourne une dernière fois.



« Oh, et, Mathias… »

« Oui ? »

« File-lui un bon pourboire. »

Sur un sourire délicieux, il disparaît parmi les toits de la vieille-ville.






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